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Annonce légale Liquidation : Publication en ligne, Prix et Guide

Formalités 2025 • Annonce légale de liquidation

La liquidation met fin juridiquement à l'activité de la société après la dissolution. Elle suppose la réalisation des opérations de clôture des comptes et la publication d'une annonce légale de liquidation dans un support habilité, afin de permettre la radiation du Registre du commerce et des sociétés (RCS).

110 € HT Tarifs liquidation 2025
Immédiate Attestation de parution
100% Valide aux greffes
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Publication dans un SHAL habilité (JAL ou SPEL) · Attestations acceptées par les greffes.

 

Consulter les dernières annonces légales de liquidation en ligne publiées avec Le Légaliste

Date de publication Catégorie Société Département
22/12/2025 Liquidation L'ATELIER DU VISAGE BY LUCIE 13 - Bouches-du-Rhône
22/12/2025 Liquidation SCI RACHEL COHEN 94 - Val-de-Marne
22/12/2025 Liquidation QUEENY 93 - Seine-Saint-Denis
22/12/2025 Liquidation CROSS BARBER 28 - Eure-et-Loir
22/12/2025 Liquidation SASU ELITE 93 - Seine-Saint-Denis

Jean-François Lemercier, fondateur de LeLegaliste.fr

Jean-François Lemercier

Expert vérifié 18 ans d’expérience

Fondateur de LeLegaliste.fr
Vice-président — 100 000 Entrepreneurs
Enseignant — Sciences Po

Entrepreneur engagé et spécialiste de la création d’entreprise, Jean-François Lemercier a fondé LeLegaliste.fr en 2013 avec pour mission de simplifier les formalités liées aux annonces légales. Fort de plus de 18 années d’enseignement à Sciences Po et de son engagement au sein de 100 000 Entrepreneurs, ses analyses et retours d’expérience nourrissent l’ensemble des guides publiés sur Lelegaliste.fr.


Définition : qu'est-ce qu'une annonce légale de liquidation ?

L'annonce légale de liquidation est la publicité qui formalise la clôture des opérations de liquidation d'une société. Elle intervient après la dissolution, une fois les comptes arrêtés, les dettes réglées et le solde réparti entre les associés. Sa publication dans un support habilité à recevoir des annonces légales (SHAL) conditionne la radiation définitive de la société du RCS.

Rôle de l'annonce de liquidation

Cette annonce informe les tiers (administration, créanciers, partenaires, salariés, cocontractants…) que la société a cessé définitivement son activité, que le liquidateur a rendu ses comptes et que la personnalité morale va disparaître à l'issue des formalités au greffe.

  • elle récapitule les principales décisions de l'assemblée de clôture ;
  • elle mentionne l'approbation des comptes de liquidation ;
  • elle indique la répartition du boni ou du mali de liquidation ;
  • elle précise la demande de radiation au RCS.
À retenir : l'annonce légale de dissolution indique concrètement la décision de mettre fin à la société, tandis que l'annonce de liquidation constate la fin des opérations et ouvre la voie à la radiation. Les deux publicités sont distinctes.

Liquidation amiable et liquidation judiciaire : comprendre les différences

Il existe deux types principaux de liquidation, chacun correspondant à une situation distincte :

La liquidation amiable constitue une procédure volontaire, décidée par les associés lors d'une assemblée générale extraordinaire. Elle intervient lorsque la société est encore solvable, c'est-à-dire capable de régler l'intégralité de ses dettes. Les associés conservent le contrôle du processus et désignent librement le liquidateur, généralement l'ancien gérant. Cette procédure permet une clôture maîtrisée de l'activité, dans un cadre moins contraignant que la liquidation judiciaire.

La liquidation judiciaire s'impose quand l'entreprise se trouve en état de cessation des paiements et que son redressement est manifestement impossible. Prononcée par le tribunal de commerce, cette procédure collective vise à régler équitablement les créanciers. Le liquidateur judiciaire, désigné par le tribunal, agit sous contrôle judiciaire et doit respecter un ordre strict de paiement des créanciers défini par la loi.

Point de vigilance : si au cours d'une liquidation amiable, le liquidateur constate que le passif excède l'actif disponible, il doit immédiatement solliciter l'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire. Poursuivre une liquidation amiable en état de cessation des paiements engage la responsabilité du liquidateur.

Cadre juridique de la liquidation et des publications obligatoires

La liquidation d'une société et les annonces légales associées sont encadrées par plusieurs textes, notamment :

  • les dispositions du Code civil relatives à la fin des sociétés (articles 1844-7 et suivants pour les sociétés civiles) ;
  • les chapitres du Code de commerce consacrés à la dissolution, à la liquidation et à la radiation des sociétés commerciales (par exemple les articles L.237-1 et suivants, R.237-1 et suivants) ;
  • les arrêtés ministériels fixant chaque année les tarifs des annonces légales et les modalités de publication dans les supports habilités.

En pratique, la clôture de liquidation donne lieu à :

  • une décision d'assemblée ou de l'associé unique approuvant les comptes ;
  • la publication d'une annonce légale de liquidation ;
  • le dépôt du dossier de radiation au greffe via le guichet unique.
Bon à savoir : aucune radiation du RCS n'est possible sans présentation d'une attestation de parution de l'annonce de liquidation publiée dans un journal d'annonces légales ou un service de presse en ligne habilité.

Durée de la liquidation et délais légaux

La phase de liquidation s'inscrit dans des contraintes temporelles précises qu'il convient de respecter scrupuleusement :

Durée maximale de liquidation : Pour une liquidation amiable, le mandat du liquidateur ne peut excéder 3 années à compter de la décision de dissolution. Au-delà de ce délai, la société s'expose à une radiation d'office par le greffe du tribunal de commerce. Si les opérations ne peuvent être achevées dans ce délai, les associés doivent se réunir pour proroger le mandat du liquidateur.

Délai de publication de l'annonce : L'annonce de clôture de liquidation doit être publiée dans le mois suivant l'assemblée ayant approuvé les comptes définitifs et constaté la clôture. Ce délai, bien que rarement sanctionné de manière stricte, permet d'assurer la cohérence temporelle des formalités et d'éviter tout retard dans la radiation.

Droit d'opposition des créanciers : Même après la clôture d'une liquidation amiable, tout créancier dispose d'un délai d'un an pour contester la procédure et demander l'ouverture d'une procédure collective si des dettes n'ont pas été réglées. Cette disposition protège les droits des créanciers et responsabilise le liquidateur.

A retenir :
  • L'annonce de liquidation intervient après la dissolution.
  • Elle doit être publiée dans le même département que le siège social (sauf cas particuliers).
  • Sans cette publication, la société reste juridiquement existante et continue à figurer au RCS.

Procédure : comment publier une annonce légale de liquidation ?

La publication de l'annonce de liquidation s'inscrit dans une séquence précise : tenue de l'assemblée de clôture, arrêt des comptes, publicité légale, puis dépôt du dossier de radiation. Ci-dessous, les étapes principales.

1

Clôturer les opérations de liquidation et arrêter les comptes

Le liquidateur réalise les opérations de liquidation : recouvrement des créances, règlement du passif, vente des actifs, calcul du solde de liquidation (boni ou mali). Il établit ensuite les comptes de liquidation et un rapport présenté à l'assemblée.

  • inventaire et valorisation de l'actif restant ;
  • règlement des dettes sociales et des frais de liquidation ;
  • détermination du solde à répartir entre les associés.

Le rôle central du liquidateur : Durant toute la période de liquidation, le liquidateur assume une mission d'une importance capitale. Il représente la société vis-à-vis des tiers, dispose des pouvoirs les plus étendus pour réaliser l'actif et doit agir dans l'intérêt collectif des créanciers et des associés. Sa responsabilité peut être engagée en cas de faute de gestion, notamment s'il omet de payer un créancier connu ou s'il répartit prématurément l'actif entre les associés alors que des dettes subsistent.

Bon réflexe : faire valider les comptes de liquidation par l'expert-comptable de la société permet de sécuriser le calcul du boni et d'anticiper les incidences fiscales.
2

Tenir l'assemblée de clôture de liquidation

Les associés sont convoqués (ou l'associé unique est consulté) afin d'approuver les comptes de liquidation et de constater la clôture des opérations. Le procès-verbal mentionne notamment :

  • l'approbation des comptes présentés par le liquidateur ;
  • la répartition du boni ou la prise en charge du mali de liquidation ;
  • la quittance donnée au liquidateur et la constatation de la clôture ;
  • la demande de radiation de la société du RCS.

Particularités selon les formes sociales : Les règles de convocation et de quorum diffèrent selon la forme juridique. Dans une SARL, l'assemblée de clôture requiert généralement la majorité des trois quarts des parts sociales. En SAS, ce sont les statuts qui définissent librement les conditions de quorum et de majorité. Pour une EURL ou une SASU, l'associé unique constate seul la clôture par décision unilatérale consignée dans le registre des décisions.

Exemple : dans une SAS, le procès-verbal peut prévoir que le boni de liquidation est réparti entre les associés au prorata de leur participation au capital, après impôt sur les sociétés et contributions éventuelles.
3

Rédiger l'annonce légale de liquidation

À partir du procès-verbal, le liquidateur (ou le prestataire chargé des formalités) prépare le texte de l'annonce en reprenant les mentions imposées par les textes : identification de la société, rappel de la dissolution, approbation des comptes, clôture de la liquidation, dépôt au greffe.

  • utilisation d'un formulaire guidé sur une plateforme spécialisée ;
  • insertion automatique des mentions obligatoires selon la forme de la société ;
  • possibilité d'un contrôle de cohérence avant validation.

Attention aux erreurs fréquentes : Les erreurs les plus courantes concernent l'orthographe de la dénomination sociale, l'adresse du siège (notamment en cas de transfert récent), le nom complet du liquidateur avec son titre exact, ou encore l'omission de la référence à l'annonce de dissolution préalablement publiée. Une erreur matérielle peut entraîner le rejet du dossier de radiation par le greffe et nécessiter une nouvelle publication, avec un surcoût non négligeable.

À vérifier : la date de l'assemblée, le nom du liquidateur, le siège de la liquidation et le RCS compétent doivent être strictement conformes au procès-verbal.
4

Publier l'annonce dans un journal ou un service de presse en ligne habilité

L'annonce est publiée dans un Support Habilité à recevoir des Annonces Légales (SHAL) du département du siège social :

  • soit dans un journal d'annonces légales (JAL) ;
  • soit via un service de presse en ligne (SPEL) habilité.

La plupart des plateformes en ligne permettent une publication immédiate et délivrent l'attestation de parution au format PDF dès le règlement.

Accessibilité et traçabilité : Toutes les annonces légales publiées dans les SHAL sont désormais consultables gratuitement sur le Portail de la Publicité Légale des Entreprises (PPLE), une base de données centralisée accessible à tous. Cette mesure renforce la transparence et facilite les recherches pour les tiers intéressés, qu'il s'agisse de créanciers, de partenaires commerciaux ou de l'administration fiscale.

En pratique : il est possible de confier à un seul prestataire la publication de l'annonce de dissolution puis de liquidation, ce qui facilite le suivi du dossier et l'archivage des attestations.
5

Déposer la demande de radiation avec l'attestation de parution

Une fois l'attestation obtenue, le liquidateur dépose le dossier de radiation via le guichet unique en joignant :

  • le procès-verbal de clôture de liquidation signé ;
  • les comptes de liquidation approuvés ;
  • l'attestation de parution de l'annonce de liquidation ;
  • le formulaire de radiation complété.

Le guichet unique des formalités : Depuis janvier 2023, toutes les formalités de création, modification et cessation d'activité des entreprises s'effectuent exclusivement via le guichet unique électronique géré par l'INPI. Cette dématérialisation complète simplifie les démarches : le liquidateur transmet l'ensemble des pièces sous format numérique, reçoit un accusé de réception instantané et peut suivre l'avancement du traitement en temps réel. Le greffe procède ensuite à la radiation définitive de la société du RCS.

Bon réflexe : conserver une copie numérique complète du dossier (PV, comptes, attestation, accusé de réception du greffe) pour répondre en cas de contrôle ultérieur de l'administration fiscale ou sociale.
6

Conséquences juridiques de la radiation

Une fois la radiation prononcée par le greffe, plusieurs effets juridiques majeurs interviennent :

Disparition de la personnalité morale : La société cesse définitivement d'exister en tant que personne juridique. Elle ne peut plus être titulaire de droits ni débitrice d'obligations. Les créanciers qui n'auraient pas été payés perdent leur débiteur principal mais conservent la possibilité d'agir contre les associés dans certaines limites.

Sort du patrimoine résiduel : Tout actif non réparti au moment de la clôture tombe en déshérence. Dans l'hypothèse rare où des biens apparaîtraient après la radiation, ils peuvent être réclamés par les anciens associés ou, à défaut, revenir à l'État. De même, si une dette oubliée surgit, les créanciers peuvent agir contre les anciens associés qui auraient perçu le boni de liquidation.

Responsabilité résiduelle : Les dirigeants et le liquidateur peuvent voir leur responsabilité engagée même après la radiation s'il est démontré qu'ils ont commis des fautes dans l'exercice de leurs fonctions, notamment en omettant sciemment de régler des créanciers connus ou en distribuant prématurément l'actif.

Prix d'une annonce légale de liquidation

Tarifs officiels 2025 des annonces légales de cessation d'activité
Les tarifs des annonces légales de cessation d’entreprise sont réglementés par l’arrêté ministériel du 16 décembre 2024. Ils sont forfaitaires : Consulter l’arrêté
France métropolitaine
Tarifs applicables sur tout le territoire
Annonce de dissolution
152 € HT
182,40 € TTC
Annonce de liquidation
110 € HT
132,00 € TTC
 
Total dissolution + liquidation
262 € HT
314,40 € TTC
La Réunion & Mayotte
Tarifs fixés localement
Annonce de dissolution
179 € HT
214,80 € TTC
Annonce de liquidation
128 € HT
153,60 € TTC
 
Total dissolution + liquidation
307 € HT
368,40 € TTC

Comprendre la tarification forfaitaire 2025

Depuis la réforme de 2021, le tarif des annonces légales de liquidation est fixé au forfait par arrêté ministériel, garantissant ainsi une transparence totale et une égalité de traitement pour tous les supports habilités d'un même département. Cette tarification forfaitaire concerne spécifiquement :

  • les annonces de constitution de société ;
  • les annonces de dissolution de société ;
  • les annonces de clôture de liquidation.

Pour 2025, le tarif en France métropolitaine (hors La Réunion et Mayotte) s'établit à 110 € HT, soit 132 € TTC. Ce prix unique s'applique quelle que soit la longueur du texte publié, dans la limite du raisonnable imposé par le support. Cette mesure met fin aux anciennes disparités tarifaires qui existaient entre journaux et permet aux entreprises de connaître exactement le coût de leur publication avant même de rédiger leur annonce.

Particularités départementales : À La Réunion et Mayotte, compte tenu des spécificités locales et des coûts de diffusion, le tarif forfaitaire est légèrement supérieur. Les tarifs exacts sont publiés chaque année par arrêté préfectoral et consultables sur les sites des SHAL habilités dans ces départements.

Bon à savoir : les SHAL appliquent tous le même tarif réglementé. La différence entre les prestataires se situe dans l'ergonomie du formulaire, la qualité de l'accompagnement et la rapidité de mise à disposition de l'attestation.

Budget global d'une procédure de liquidation

Le coût de l'annonce légale de liquidation ne représente qu'une partie du budget total à prévoir pour clôturer définitivement une société. Voici un aperçu des principaux frais :

  • Honoraires du liquidateur : Si le liquidateur est un tiers (avocat, expert-comptable, mandataire professionnel), ses honoraires varient généralement entre 1 500 € et 5 000 € selon la complexité du dossier. Lorsque le gérant assume lui-même la fonction de liquidateur, aucun honoraire supplémentaire n'est facturé.
  • Frais d'expert-comptable : L'établissement des comptes de liquidation et du rapport final nécessite souvent l'intervention d'un expert-comptable, avec un coût moyen situé entre 800 € et 2 500 € selon le volume d'opérations à traiter.
  • Frais de greffe : Le dépôt du dossier de radiation au greffe est en principe gratuit via le guichet unique, mais certaines régularisations ou demandes spécifiques peuvent occasionner des frais administratifs.
  • Publications obligatoires : Outre l'annonce de liquidation (110 € HT), il faut prévoir l'annonce de dissolution publiée en amont (également 110 € HT en 2025), soit un total de 220 € HT pour les deux publications légales obligatoires.

Au total, pour une liquidation amiable simple d'une petite structure, le budget global se situe généralement entre 2 000 € et 5 000 €. Ce montant peut augmenter significativement en présence de contentieux, d'actifs complexes à liquider ou de situations fiscales particulières nécessitant un accompagnement renforcé.

 

Choisissez votre type de société à liquider

 

Mentions obligatoires d'une annonce légale de liquidation

Le contenu de l'annonce de liquidation est encadré par les textes. Il doit permettre à tout lecteur d'identifier clairement la société concernée, le liquidateur et la décision de clôture. Les principales mentions sont les suivantes :

 
Identification de la société

Dénomination sociale, sigle éventuel, forme juridique (SARL, SAS…), montant du capital, adresse du siège social, numéro SIREN et RCS.

 
Rappel de la dissolution

Date de l'assemblée ayant prononcé la dissolution, indication de la publication antérieure de l'annonce de dissolution avec référence au journal ou au SPEL.

 
Liquidateur et siège de liquidation

Nom, prénom et adresse du liquidateur, éventuelle confirmation de ses pouvoirs, adresse du siège de la liquidation si différente du siège social.

 
Approbation des comptes et clôture

Date de l'assemblée de clôture, approbation des comptes de liquidation, répartition du boni ou imputation du mali, constatation de la clôture et demande de radiation.

 
Mention de la radiation

Indication du greffe auprès duquel sera effectuée la demande de radiation du RCS, afin de clore définitivement l'immatriculation de la société.

 
Dépôt des comptes

Précision du lieu où les comptes définitifs de liquidation sont déposés et consultables (greffe du tribunal de commerce compétent).

 
Quitus au liquidateur

Mention explicite que le liquidateur a reçu quitus de sa gestion et a été déchargé de son mandat par les associés.

Important : une annonce incomplète (date de clôture manquante, absence de mention de la radiation, erreur sur le liquidateur…) peut conduire le greffe à réclamer une nouvelle publication ou un rectificatif, avec un coût supplémentaire.

Particularités selon la forme juridique

Bien que les mentions de base restent identiques, chaque forme sociale présente quelques spécificités dans la rédaction de l'annonce de liquidation :

SARL et EURL : L'annonce doit préciser si la décision émane d'une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire. Pour une EURL, on indiquera "décision de l'associé unique" plutôt que "assemblée générale". La gérance prend automatiquement fin avec la dissolution, et le liquidateur est expressément désigné (souvent le gérant lui-même).

SAS et SASU : La liberté statutaire propre aux SAS implique de vérifier les conditions de quorum et de majorité définies dans les statuts pour la décision de clôture. L'annonce doit mentionner la forme de la décision (assemblée générale ou décision de l'actionnaire unique selon les statuts) et rappeler que le président perd ses fonctions au profit du liquidateur.

SCI : Pour les sociétés civiles immobilières, l'annonce précise généralement que la liquidation intervient conformément aux dispositions du Code civil. Si la SCI possédait des biens immobiliers, il convient de mentionner leur cession préalable ou leur attribution aux associés, même si le détail des opérations n'apparaît pas dans l'annonce légale elle-même.

Sociétés cotées : Les sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé doivent également publier l'avis de clôture de liquidation au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO), en sus de la publication dans un SHAL départemental.

Dissolution/Liquidation : quelle différence ?

Il est courant de confondre la dissolution d'entreprise et la liquidation d'entreprise. Or, si ces deux opérations ont souvent lieu dans des délais rapprochés, il s'agit de deux actes juridiques très différents, et qui n'emportent pas les mêmes conséquences.

La dissolution : l'acte inaugural de la cessation

La dissolution d'une société constitue la décision formelle de mettre fin au pacte social. C'est l'opération par laquelle les associés, l'entrepreneur individuel, ou un juge, constatent officiellement que la société va cesser d'exister. Elle peut résulter de plusieurs causes :

  • La dissolution volontaire : décidée librement par les associés en assemblée générale extraordinaire, pour n'importe quel motif (mésentente, réalisation de l'objet social, changement de stratégie, etc.).
  • La dissolution de plein droit : intervenant automatiquement dans certains cas prévus par la loi ou les statuts (arrivée du terme, réunion de toutes les parts en une seule main pendant plus de 12 mois, réduction du capital en dessous du minimum légal).
  • La dissolution judiciaire : prononcée par le tribunal en cas de mésentente grave entre associés, d'impossibilité de fonctionnement, ou à la demande d'un créancier pour juste motif.

La dissolution marque la première étape du processus de cessation mais ne fait pas disparaître immédiatement la société. La personnalité morale subsiste pendant toute la phase de liquidation, avec la mention obligatoire "société en liquidation" sur tous les documents.

La liquidation : la phase opérationnelle de fermeture

La liquidation, quant à elle, est l'ensemble des opérations matérielles et juridiques visant à vider la société de sa substance avant sa disparition définitive. Elle intervient nécessairement après la dissolution et comporte plusieurs missions essentielles :

  • réalisation de l'actif (vente des stocks, cession des immobilisations, recouvrement des créances) ;
  • apurement du passif (paiement des fournisseurs, règlement des dettes fiscales et sociales, solde des emprunts) ;
  • établissement des comptes définitifs de liquidation ;
  • calcul et répartition du résultat de liquidation (boni ou mali) ;
  • accomplissement des formalités de radiation.

Contrairement à la dissolution qui constitue un acte ponctuel, la liquidation s'étend sur une période pouvant aller de quelques semaines à trois ans maximum. À l'issue de cette phase, la clôture de liquidation entraîne la disparition définitive de la personnalité morale et la radiation du RCS.

Deux publications légales distinctes et obligatoires

Cette distinction fondamentale entre dissolution et liquidation se traduit concrètement par l'obligation de publier deux annonces légales séparées :

L'annonce de dissolution intervient immédiatement après la décision de dissoudre la société. Elle informe les tiers du démarrage de la procédure, de la nomination du liquidateur et du siège de liquidation où la correspondance doit être adressée. Cette première publicité permet aux créanciers de se manifester et de faire valoir leurs droits avant la clôture définitive.

L'annonce de liquidation se publie à l'issue des opérations, après approbation des comptes définitifs par les associés. Elle constate la fin du processus, la décharge du liquidateur et ouvre la voie à la radiation. Sans cette seconde publication, la société ne peut être radiée du RCS et continue juridiquement d'exister, avec toutes les obligations qui en découlent.

On peut aussi distinguer dissolution et liquidation en notant que la dissolution fait l'objet d'une annonce légale dissolution et la liquidation est achevée par une annonce légale liquidation. Les deux publications sont complémentaires et forment un tout cohérent garantissant la transparence du processus de cessation.

Cas particuliers : peut-on se passer de liquidation ?

Dans certaines situations spécifiques, une société peut être dissoute sans passer par une phase de liquidation classique :

Transmission Universelle de Patrimoine (TUP) : Lorsqu'une société unipersonnelle (EURL, SASU) est détenue à 100% par une autre société, la dissolution entraîne la transmission automatique de l'ensemble du patrimoine à l'associé unique personne morale. Il n'y a pas de liquidation proprement dite : l'actif et le passif sont transférés à l'associé unique qui devient débiteur des créanciers sociaux. Cette procédure simplifiée évite les opérations de réalisation et de partage.

Société sans activité ni patrimoine : Certaines sociétés qui n'ont jamais exercé d'activité ou ne possèdent plus aucun actif ni passif peuvent faire l'objet d'une procédure de dissolution sans liquidation. Le greffe peut accepter une radiation directe, mais cette pratique reste exceptionnelle et soumise à l'appréciation du greffe.

Radiation d'office : En cas d'inactivité prolongée, le greffe peut prononcer d'office la radiation de la société après mise en demeure restée infructueuse. Cette procédure administrative ne dispense pas pour autant de régulariser ultérieurement la situation si des actifs ou des passifs subsistent.

Modèles d'annonce légale de liquidation

Exemples de formulations pour la clôture de liquidation

Ces modèles doivent être adaptés à la situation de la société (forme, capital, département, greffe compétent). Ils sont fournis à titre indicatif et ne remplacent pas l'avis d'un professionnel.

Modèle d'annonce de liquidation – SARL
SARL / EURL
Dénomination : SOCIETE EXEMPLE
Forme : SARL au capital de 10 000 €
Siège : 10, rue des Entrepreneurs, 75000 PARIS
RCS : PARIS 000 000 000

Aux termes d'une assemblée générale en date du 30/06/2025,
les associés ont :

- approuvé les comptes de liquidation arrêtés au 31/03/2025,
- donné quitus de sa gestion au liquidateur et l'ont déchargé de son mandat,
- constaté la clôture définitive de la liquidation à compter de ce jour,
- décidé la répartition du boni de liquidation entre les associés,
  conformément aux droits de chacun.

La société sera radiée du RCS de PARIS.

Pour avis,
Le liquidateur
              

Astuce : adapter la date de clôture, le montant du capital et le greffe compétent. En présence d'un associé unique, remplacer « assemblée générale » par « décision de l'associé unique ».

Modèle d'annonce de liquidation – SAS
SAS / SASU
Dénomination : STARTUP DEMO
Forme : SAS au capital de 50 000 €
Siège : 25, avenue du Progrès, 69000 LYON
RCS : LYON 111 111 111

Par décisions de l'associé unique en date du 15/09/2025,
il a été :

- approuvé les comptes de liquidation,
- donné quitus au liquidateur M. Jean DUPONT, demeurant 5, rue de la Paix, 69000 LYON,
  et déchargé ce dernier de son mandat,
- constaté la clôture de la liquidation à effet du 15/09/2025,
- décidé la répartition du boni de liquidation.

La société sera radiée du RCS de LYON.

Pour avis,
Le liquidateur
              

Précision : en cas de mali de liquidation, indiquer que les pertes sont supportées par les associés, dans les conditions prévues par les statuts.

Modèle d'annonce de liquidation – SCI
SCI
Dénomination : SCI IMMOBILIERE FAMILIALE
Forme : Société Civile Immobilière au capital de 7 500 €
Siège : 18, allée des Jardins, 33000 BORDEAUX
RCS : BORDEAUX 222 222 222

Suivant assemblée générale ordinaire du 20/11/2025,
les associés ont :

- approuvé les comptes définitifs de liquidation,
- constaté que l'actif immobilier a été entièrement réparti entre les associés,
- donné quitus au liquidateur Mme Marie MARTIN, demeurant 18, allée des Jardins, 33000 BORDEAUX,
- prononcé la clôture des opérations de liquidation à la date du 20/11/2025.

La société sera radiée du RCS de BORDEAUX.

Pour avis,
Le liquidateur
              

Spécificité SCI : pour une société civile immobilière, préciser que les biens immobiliers ont été cédés ou attribués aux associés avant la clôture.

Conseils pratiques pour réussir l'annonce de liquidation

  • Anticiper le calendrier : prévoir la date de l'assemblée de clôture, le délai de publication et le dépôt au greffe afin d'éviter les périodes sensibles (vacances judiciaires, clôture d'exercice, etc.).
  • Centraliser les pièces : conserver dans un même dossier les PV de dissolution et de liquidation, les comptes, les justificatifs de paiement des dettes et les attestations de parution.
  • Vérifier la cohérence des mentions : même dénomination, même numéro SIREN, même liquidateur et même siège de liquidation sur tous les documents.
  • Adapter le modèle à la forme sociale : le contenu peut légèrement varier entre une SARL, une SAS, une société civile ou un GIE.
  • Préparer les justificatifs de paiement : avant de clôturer, rassembler les preuves de règlement de toutes les dettes sociales (quittances, attestations de non-dette URSSAF et impôts, relevés bancaires). Ces documents peuvent être réclamés par le greffe en cas de doute.
  • Informer les salariés en amont : si la société employait du personnel, s'assurer que tous les soldes de tout compte ont été établis, les indemnités versées et les déclarations sociales effectuées avant la clôture. La présence de litiges prud'homaux en cours peut retarder significativement la radiation.
  • Solder les comptes bancaires : clôturer tous les comptes bancaires de la société après s'être assuré que tous les chèques et prélèvements ont été honorés. Conserver les attestations de clôture pour le dossier.
  • Effectuer les déclarations fiscales finales : déposer la déclaration de résultat de liquidation auprès des services fiscaux et s'acquitter des derniers impôts dus (IS, TVA, CFE) avant de solliciter la radiation. Une attestation de non-dette fiscale peut être demandée.
  • Archiver les documents sociaux : même après la radiation, certains documents doivent être conservés pendant plusieurs années (10 ans pour les documents comptables). Prévoir un lieu de conservation sécurisé et informer les anciens associés du lieu de dépôt des archives.
À éviter : recopier un ancien modèle de liquidation sans vérifier le nouveau barème tarifaire, les mentions obligatoires à jour ou le département de publication. Les textes évoluent régulièrement et une annonce obsolète peut entraîner un rejet du dossier.

Les erreurs les plus fréquentes et comment les éviter

Erreur n°1 - Clôturer trop rapidement : Certains liquidateurs, pressés d'en finir, convoquent l'assemblée de clôture avant d'avoir réglé toutes les dettes ou soldé tous les comptes. Cette précipitation expose à des réclamations ultérieures de créanciers et peut engager la responsabilité du liquidateur. Prendre le temps de vérifier méthodiquement que tous les créanciers connus ont été payés.

Erreur n°2 - Oublier des créanciers : Ne pas tenir de liste exhaustive et actualisée des créanciers durant la liquidation constitue une faute grave. Le liquidateur doit réaliser un recensement complet dès sa nomination et le mettre à jour régulièrement. L'oubli d'un créancier peut entraîner des poursuites personnelles contre le liquidateur ou les associés ayant perçu le boni.

Erreur n°3 - Distribuer le boni avant la radiation : Même si les comptes sont approuvés et l'annonce publiée, il est prudent d'attendre la confirmation effective de la radiation par le greffe avant de répartir le solde entre les associés. Si une dette oubliée surgit après distribution du boni, les associés devront le restituer.

Erreur n°4 - Négliger les formalités sociales et fiscales : La radiation RCS ne dispense pas d'effectuer les dernières déclarations sociales (DSN finale) et fiscales (déclaration de résultat de liquidation, CFE). L'absence de ces formalités peut générer des pénalités même après disparition de la société, qui seront réclamées aux anciens dirigeants.

Erreur n°5 - Publier dans le mauvais département : L'annonce doit impérativement paraître dans un SHAL du département du siège social. Une publication dans un département voisin sera considérée comme nulle et nécessitera une nouvelle parution, doublant ainsi le coût.

FAQ – Annonce légale de liquidation

Faut-il publier une annonce de liquidation si la société n'a jamais réellement exercé ?

Oui. Toute société immatriculée au RCS doit réaliser une dissolution puis une liquidation, même en l'absence totale d'activité. L'annonce de liquidation reste obligatoire pour permettre la radiation du registre.

Peut-on publier dissolution et liquidation dans une seule et même annonce ?

En règle générale, non. La loi impose deux publications distinctes : une pour la dissolution, une pour la liquidation. La fusion des deux annonces n'est possible que dans certains cas très particuliers (ex. clôture immédiate avec liquidateur identique, structure simple), et doit être validée par un professionnel.

Quel est le délai légal pour publier l'annonce de liquidation ?

L'annonce doit être publiée rapidement après l'assemblée de clôture. Aucun délai strict n'est imposé par les textes, mais dans la pratique, la publication intervient dans le mois, afin de déposer ensuite la demande de radiation sans retard.

Dans quel journal publier l'annonce de liquidation ?

L'annonce doit être diffusée dans un Support Habilité à recevoir des Annonces Légales (SHAL) du département du siège social : JAL (journal) ou SPEL (service de presse en ligne). Le choix du support n'influence pas le prix, qui est forfaitaire et réglementé.

Que se passe-t-il si l'annonce de liquidation n'est pas publiée ?

Sans publication, la société ne peut pas être radiée : elle reste juridiquement existante, continue d'être redevable de certaines obligations (déclarations, taxes éventuelles), et le greffe refusera le dossier de radiation. La publication est donc indispensable.

Le liquidateur peut-il rédiger lui-même l'annonce de liquidation ?

Oui. Le liquidateur peut rédiger l'annonce, mais doit veiller à respecter toutes les mentions obligatoires (dénomination, liquidation clôturée, dépôt au greffe…). L'usage d'un formulaire guidé ou d'un modèle réduit fortement le risque d'erreur.

Doit-on joindre les comptes de liquidation lors de la publication ?

Non. Les comptes de liquidation ne sont pas publiés dans la presse légale. Ils doivent toutefois être déposés au greffe lors de la demande de radiation, accompagnés de l'attestation de parution.

Le tarif de l'annonce change-t-il selon la longueur du texte ?

Non. Depuis la réforme, les annonces de liquidation sont facturées au forfait. Le prix est identique pour tous les supports d'un même département, et ne dépend plus du nombre de lignes.

Que devient le boni ou le mali de liquidation ?

Le boni de liquidation est réparti entre les associés selon leurs droits et peut être soumis à fiscalité. Le mali de liquidation est supporté par les associés. Ces éléments ne figurent pas dans le détail dans l'annonce légale.

Combien de temps conserver l'attestation de parution ?

Il est recommandé de conserver l'attestation aussi longtemps que les pièces comptables et juridiques, c'est-à-dire au moins 6 à 10 ans. Elle peut être demandée en cas de contrôle ou pour justifier la disparition de la société.

Que faire si une dette apparaît après la clôture de liquidation ?

Si une dette oubliée surgit après la clôture et la radiation, le créancier peut agir contre les anciens associés qui ont perçu le boni de liquidation, à hauteur de ce qu'ils ont reçu. Il dispose d'un délai d'un an à compter de la radiation pour former cette demande. C'est pourquoi il est crucial de dresser un inventaire exhaustif des dettes avant de clôturer.

La liquidation peut-elle être annulée ou révoquée ?

Une fois la radiation prononcée, il est très difficile voire impossible d'annuler la liquidation. En revanche, avant la radiation, les associés peuvent décider de mettre fin à la liquidation et de reprendre l'activité en révoquant la dissolution, à condition que toutes les conditions légales soient réunies (notamment l'absence de commencement d'exécution des opérations de liquidation).

Le liquidateur est-il rémunéré pour sa mission ?

Lorsque le gérant assume lui-même les fonctions de liquidateur, il n'est généralement pas rémunéré au-delà des éventuelles indemnités prévues par les statuts. Si un liquidateur tiers est désigné (avocat, expert-comptable), sa rémunération doit être fixée dès sa nomination, soit par l'assemblée, soit par décision de justice si les associés ne parviennent pas à s'accorder.

Faut-il convoquer un commissaire aux comptes pour la liquidation ?

Si la société avait l'obligation de nommer un commissaire aux comptes durant son activité, celui-ci doit établir un rapport sur les comptes de liquidation présentés à l'assemblée de clôture. En l'absence de commissaire aux comptes, cette formalité n'est pas requise, mais faire valider les comptes par un expert-comptable reste vivement conseillé.

Peut-on liquider une société en ligne, sans se déplacer ?

Oui, depuis la dématérialisation complète des formalités via le guichet unique, l'intégralité de la procédure de liquidation peut s'effectuer en ligne : convocation électronique des associés, signature du PV par voie dématérialisée, publication de l'annonce sur une plateforme SPEL, dépôt du dossier de radiation via le guichet unique. Seule l'authentification électronique des documents peut poser question dans certains cas complexes.

Que deviennent les contrats en cours lors de la liquidation ?

Le liquidateur doit procéder à la résiliation ou à l'exécution de tous les contrats en cours (baux commerciaux, contrats de travail, contrats fournisseurs, abonnements). Certains contrats se poursuivent jusqu'à leur terme naturel, d'autres doivent faire l'objet d'une résiliation anticipée avec éventuellement paiement d'indemnités. L'inventaire de tous les engagements contractuels est une priorité dès la nomination du liquidateur.

La liquidation a-t-elle des conséquences fiscales pour les associés ?

Oui. Le boni de liquidation perçu par les associés personnes physiques est imposé selon le régime des revenus de capitaux mobiliers, après application d'un abattement de 40% et prélèvements sociaux de 17,2%. Pour les associés personnes morales, le boni constitue un produit imposable à l'impôt sur les sociétés. Il est fortement conseillé de consulter un expert-comptable ou un avocat fiscaliste avant de répartir le boni.

Ressources et accompagnement

Se faire accompagner dans sa liquidation

La liquidation d'une société, même dans un cadre amiable, comporte de nombreux aspects techniques et juridiques qui justifient souvent de recourir à un accompagnement professionnel :

L'expert-comptable assure l'établissement des comptes de liquidation, le calcul du résultat (boni ou mali), les déclarations fiscales finales et peut conseiller sur les aspects sociaux. Son intervention sécurise la conformité comptable et fiscale de l'opération.

L'avocat spécialisé en droit des sociétés intervient particulièrement dans les situations complexes : présence de contentieux, mésentente entre associés, liquidation avec des actifs internationaux, ou encore responsabilité du liquidateur. Il rédige les actes juridiques et sécurise la procédure.

Le commissaire aux comptes, lorsqu'il était présent durant la vie de la société, certifie les comptes de liquidation et établit un rapport spécifique pour l'assemblée de clôture, apportant une garantie supplémentaire sur la régularité des opérations.

Les plateformes juridiques en ligne proposent des solutions plus accessibles pour les liquidations simples : formulaires guidés, vérification automatique des mentions, publication directe de l'annonce et accompagnement des formalités au greffe. Ces services conviennent particulièrement aux petites structures sans complexité particulière.

Liens utiles et documentation officielle

Pour approfondir vos connaissances ou vérifier un point particulier :

  • Le guichet unique de l'INPI : plateforme officielle pour toutes les formalités d'entreprise, accessible sur formalites.entreprises.gouv.fr
  • Le Portail de la Publicité Légale des Entreprises (PPLE) : consultation gratuite de toutes les annonces légales publiées en France
  • Les greffes des tribunaux de commerce : pour obtenir des informations sur les pièces à fournir et l'état d'avancement du dossier
  • Les services fiscaux (impots.gouv.fr) : pour les déclarations fiscales de liquidation et le régime d'imposition du boni
  • L'URSSAF : pour les déclarations sociales finales et l'obtention d'une attestation de non-dette

La réussite d'une liquidation repose sur l'anticipation, la rigueur et, souvent, sur un accompagnement adapté à la situation de chaque société. Prendre le temps de bien comprendre chaque étape et de solliciter les bons interlocuteurs permet d'éviter les écueils et de clôturer sereinement ce chapitre de l'histoire de l'entreprise.

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