Annonce légale SASU : Publication en ligne, Prix et Guide
La publication d'une annonce légale est une étape obligatoire pour immatriculer une SASU au Registre du commerce et des sociétés (RCS). Elle formalise la naissance juridique de la société et informe les tiers de ses caractéristiques essentielles (dénomination, capital, siège, etc.). Cette obligation de publicité s'inscrit dans le principe de transparence de la vie des affaires et permet aux créanciers, partenaires commerciaux et administrations de prendre connaissance de la création de votre structure.
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| Date de publication | Catégorie | Société | Département |
|---|---|---|---|
| 22/12/2025 | Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) | ADYANA | 75 - Paris |
| 22/12/2025 | Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) | BM CONSULTANTE | 04 - Alpes-de-Haute-Provence |
| 22/12/2025 | Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) | TRIOMPHE BUSINESS CLUB | 77 - Seine-et-Marne |
| 22/12/2025 | Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) | KPR NETWORK | 33 - Gironde |
| 22/12/2025 | Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) | MCBI AUTOSERVICES | 13 - Bouches-du-Rhône |
Qu'est-ce qu'une annonce légale de création de SASU ?
L'annonce légale de création de SASU est une publication officielle dans un journal d'annonces légales (JAL) ou un service en ligne habilité par la préfecture. Elle reprend les principales informations issues des statuts : forme juridique, dénomination, siège social, capital, objet social, durée, identité du président, etc.
Cette publicité fait partie des formalités prévues par le Code de commerce en matière de constitution de sociétés commerciales. Elle permet d'informer les tiers (clients, fournisseurs, administrations, partenaires financiers) de la naissance de la SASU et de ses caractéristiques essentielles.
L'annonce légale s'inscrit dans une tradition juridique française de transparence commerciale remontant au XIXe siècle. Son rôle premier est de garantir la sécurité des transactions en permettant à tout intéressé de vérifier l'existence légale d'une société et de connaître les personnes habilitées à l'engager. Dans le cas d'une SASU, cette obligation prend une dimension particulière car l'associé unique cumule souvent les qualités d'actionnaire, de président et de représentant légal.
Le principe de publicité légale des sociétés commerciales est encadré par le Code de commerce et par des textes réglementaires qui fixent :
- les informations à faire figurer dans l'annonce, définies précisément par les articles R. 210-3 et suivants du Code de commerce,
- les journaux habilités à recevoir ces annonces, qui doivent obtenir un agrément préfectoral pour chaque département,
- les tarifs forfaitaires applicables selon la forme juridique et le département, fixés annuellement par arrêté ministériel pour garantir l'égalité de traitement entre les créateurs d'entreprise.
La réforme de 2020 a élargi les supports de publication en autorisant les services de presse en ligne agréés (SPEL), offrant ainsi une alternative dématérialisée aux journaux papier traditionnels. Les deux modes de publication ont strictement la même valeur juridique.
Quand et où publier l'annonce légale de création de SASU ?
L'annonce légale de création doit être publiée après la signature des statuts de la SASU, et avant le dépôt du dossier d'immatriculation au greffe du tribunal de commerce. L'attestation de parution sera jointe à votre demande d'immatriculation.
En pratique, il est recommandé de publier l'annonce dès que les statuts sont définitivement arrêtés et signés, même si certains éléments du dossier d'immatriculation ne sont pas encore finalisés. Cette anticipation permet d'éviter tout retard dans le processus de création. Le délai légal de publication est fixé à un mois suivant la signature des statuts, mais il est fortement conseillé de ne pas attendre la dernière limite.
La publication doit être effectuée dans un journal d'annonces légales habilité (ou un service en ligne agréé) du département du siège social de la SASU. En cas de transfert ultérieur du siège dans un autre département, une nouvelle annonce sera à publier. Cette règle de territorialité garantit que les acteurs économiques locaux puissent accéder facilement aux informations sur les sociétés de leur zone géographique.
Le choix du support de publication (JAL papier ou SPEL) n'a aucune incidence sur la validité juridique de l'annonce. Les deux options offrent la même opposabilité aux tiers. Les services en ligne présentent toutefois l'avantage de délivrer une attestation de parution immédiatement après validation et paiement, là où un journal papier peut nécessiter quelques jours de délai.
Tarif d'une annonce légale de création de SASU
Le tarif d'une annonce légale de création de SASU est fixé de manière forfaitaire par arrêté ministériel et varie selon le département du siège social. Pour l'année 2025, le montant s'établit à 141 euros hors taxes pour la plupart des départements français, auquel s'ajoute la TVA au taux de 2,1%.
Ce système de tarification forfaitaire, introduit en 2020, a remplacé l'ancien système au caractère qui pénalisait les annonces détaillées. Désormais, quelle que soit la longueur du texte publié, le tarif reste identique. Cette réforme visait à simplifier la facturation et à encourager la transparence en permettant aux créateurs de fournir toutes les informations pertinentes sans surcoût.
Les tarifs peuvent légèrement varier d'un département à l'autre en fonction du coefficient appliqué localement. Par exemple, les départements d'outre-mer ou certaines zones spécifiques peuvent appliquer un tarif différent. Il est donc recommandé de vérifier le tarif exact applicable au département de votre siège social avant de procéder à la publication.
Le paiement de l'annonce légale s'effectue généralement en ligne par carte bancaire ou virement. L'attestation de parution est délivrée immédiatement après validation du paiement pour les services en ligne, ce qui permet d'accélérer considérablement les formalités d'immatriculation.
Mentions obligatoires de l'annonce légale de création de SASU
Pour être conforme, l'annonce légale de création de SASU doit contenir un certain nombre d'informations issues des statuts. Voici les principales mentions à faire figurer :
Quelles sont les étapes pour publier une annonce légale de création de SASU ?
Étape 1 : vérifier que la SASU est la forme la plus adaptée
Avant de vous lancer dans la rédaction des statuts et les formalités, il est utile de vérifier que la SASU est bien la forme sociale la plus adaptée à votre projet : activité, niveau de risques, besoins de financement, situation personnelle.
La SASU est particulièrement appréciée pour sa souplesse et sa facilité d'évolution (passage ultérieur en SAS avec plusieurs associés, entrée d'investisseurs, etc.). Le président bénéficie en principe du régime assimilé salarié (protection sociale proche d'un salarié), aucun capital minimum n'est imposé, et la SASU peut être créée par une personne physique comme par une personne morale.
La SASU offre une grande liberté statutaire, ce qui permet d'adapter précisément la gouvernance aux besoins du projet. Contrairement à l'EURL, la SASU n'impose pas de règles strictes concernant la répartition des bénéfices ou la prise de décisions. L'associé unique dispose d'une autonomie totale pour organiser le fonctionnement de sa société, sous réserve de respecter les dispositions impératives du Code de commerce.
Sur le plan fiscal, la SASU est soumise par défaut à l'impôt sur les sociétés, mais peut opter temporairement pour l'impôt sur le revenu sous certaines conditions. Cette flexibilité fiscale permet d'adapter la charge fiscale aux premières années d'activité. Le président de SASU n'est pas considéré comme travailleur non salarié mais comme assimilé salarié, ce qui ouvre droit à une couverture sociale plus complète mais génère des charges sociales plus élevées.
Étape 2 : rédiger les statuts et organiser les apports
La création d'une SASU repose sur des statuts écrits qui vont définir la gouvernance, les pouvoirs du président, les modalités de décision de l'associé unique, le capital social de la SASU, la durée de la société, l'objet social, etc.
Les statuts de SASU sont très flexibles : c'est un atout, mais aussi un risque si l'on ne maîtrise pas toutes les implications juridiques. Selon la complexité du projet, il peut être opportun de se faire accompagner par un professionnel du droit (avocat, expert-comptable). De nombreux modèles de statuts existent également en ligne pour les configurations simples.
Les statuts doivent obligatoirement comporter certaines mentions : la forme juridique (SASU), la dénomination sociale, le siège social, l'objet social détaillé, la durée de la société, le montant du capital et sa répartition, les modalités de fonctionnement, les pouvoirs du président, et les conditions de transmission des actions. La rédaction de ces clauses nécessite une attention particulière car elles constituent le socle juridique de la société.
Parallèlement, l'associé unique doit organiser ses apports :
- apports en numéraire (sommes d'argent déposées sur un compte bloqué auprès d'une banque, d'un notaire ou de la Caisse des Dépôts et Consignations). Ces fonds restent bloqués jusqu'à l'immatriculation de la société. Il est possible de ne libérer que 50% du capital en numéraire à la création, le solde devant être versé dans les 5 ans.
- apports en nature (matériel, fonds de commerce, brevet, marque, véhicule, etc.). Ces apports doivent faire l'objet d'une évaluation, et un commissaire aux apports doit être désigné dès lors qu'un bien apporté dépasse 30 000 euros ou que la valeur totale des apports en nature excède la moitié du capital.
- le cas échéant, apports en industrie, selon les statuts. Ces apports correspondent à un savoir-faire, des connaissances techniques ou des prestations de travail. Ils ne concourent pas à la formation du capital social mais ouvrent droit à des actions donnant droit de vote et à des dividendes.
Le dépôt des fonds en numéraire donne lieu à la délivrance d'un certificat de dépositaire, document indispensable pour l'immatriculation. Ce certificat atteste que les fonds ont bien été versés et bloqués conformément aux exigences légales.
Étape 3 : remplir les obligations de publicité et publier l'annonce légale
Comme toute société commerciale, la SASU doit respecter des obligations de publicité légale. La plus importante à ce stade est la publication d'une annonce légale de création, qui reprend les informations essentielles des statuts (forme, dénomination, siège, capital, objet, durée, identité du président, RCS…).
Cette annonce doit être publiée dans un journal d'annonces légales habilité ou un service de presse en ligne agréé, dans le département du siège social de la SASU. Une fois l'annonce payée et validée, vous recevez une attestation de parution.
Le texte de l'annonce doit respecter un formalisme précis défini par les textes réglementaires. Chaque mention obligatoire doit figurer dans l'annonce, et l'ordre de présentation des informations suit généralement un modèle type. Les plateformes spécialisées proposent des formulaires structurés qui garantissent le respect de ces exigences formelles.
L'annonce légale remplit une fonction d'information des tiers mais aussi d'opposabilité juridique. À partir de sa publication, les caractéristiques essentielles de la société sont réputées connues de tous, ce qui protège la société contre d'éventuelles contestations ultérieures sur sa régularité.
Le délai de publication de l'annonce court à compter de la signature des statuts. En pratique, il est recommandé de publier l'annonce le plus rapidement possible après la signature des statuts pour éviter tout risque de dépassement du délai légal d'un mois.
Étape 4 : constituer et déposer le dossier d'immatriculation
Une fois les statuts signés, les apports organisés et l'annonce légale publiée, il convient de constituer le dossier d'immatriculation de la SASU. Ce dossier comprend notamment :
- un exemplaire des statuts signés par l'associé unique et le président (s'il est différent), daté et paraphé sur chaque page,
- le formulaire de création M0 dûment complété et signé, qui centralise toutes les informations relatives à la société et à ses dirigeants,
- l'attestation de dépôt des fonds en cas d'apport en numéraire, délivrée par l'établissement dépositaire,
- l'attestation de parution de l'annonce légale, document original,
- un justificatif de siège social (bail commercial, contrat de domiciliation, attestation de mise à disposition gratuite par le dirigeant, etc.). Ce justificatif doit dater de moins de trois mois,
- les pièces d'identité du président et de l'associé unique (carte d'identité ou passeport en cours de validité),
- une déclaration sur l'honneur de non-condamnation du président attestant qu'il n'a fait l'objet d'aucune condamnation l'empêchant de diriger une entreprise,
- si applicable, le rapport du commissaire aux apports pour les apports en nature,
- en cas d'activité réglementée, les autorisations, diplômes ou qualifications nécessaires à l'exercice de l'activité.
Le dossier est déposé au greffe compétent via le guichet unique des formalités des entreprises. Depuis 2023, toutes les démarches de création d'entreprise doivent obligatoirement passer par ce guichet unique dématérialisé. Après contrôle du dossier, le greffe procède à l'immatriculation de la SASU et délivre l'extrait K-bis, véritable carte d'identité de la société.
Le délai d'immatriculation varie généralement entre quelques jours et deux semaines selon la charge de travail du greffe et la complétude du dossier déposé. Tout dossier incomplet ou comportant des incohérences sera rejeté, occasionnant un délai supplémentaire.
Étape 5 : finaliser les démarches complémentaires
Une fois la SASU immatriculée, plusieurs démarches complémentaires ne doivent pas être négligées :
- ouvrir un compte bancaire professionnel définitif au nom de la SASU et procéder au déblocage des fonds déposés lors de la constitution. La plupart des banques exigent la présentation de l'extrait K-bis pour ouvrir ce compte,
- mettre en place, si besoin, une assurance responsabilité civile professionnelle, obligatoire pour certaines professions réglementées et fortement recommandée pour toutes les activités présentant des risques,
- vérifier la disponibilité des marques, noms de domaine et identifiants sur les réseaux sociaux et procéder aux réservations nécessaires pour protéger votre identité commerciale,
- se mettre en conformité avec éventuelles professions réglementées (autorisation d'exercer, diplômes, inscription à un ordre professionnel, garantie financière, assurance décennale pour les métiers du bâtiment…),
- adapter les contrats (conditions générales de vente, contrats clients/fournisseurs, contrats de travail) à la nouvelle structure juridique et s'assurer que tous les documents commerciaux comportent les mentions légales obligatoires,
- mettre en place une comptabilité conforme aux obligations légales des sociétés commerciales et désigner un expert-comptable si nécessaire,
- déclarer la SASU auprès des organismes sociaux compétents pour le versement des cotisations sociales du président,
- effectuer, le cas échéant, les déclarations spécifiques liées à votre secteur d'activité (CNIL pour le traitement de données personnelles, déclaration environnementale, etc.).
- L'annonce légale de création est indispensable pour l'immatriculation de la SASU au RCS. Aucune exception n'est prévue par les textes.
- Elle doit être publiée dans un JAL habilité ou un service en ligne agréé du département du siège social. La liste des supports habilités est consultable en préfecture.
- Le tarif est forfaitaire et fixé par la réglementation, quel que soit le nombre de caractères du texte. Cette uniformité tarifaire encourage la transparence.
- Les informations doivent être strictement cohérentes avec vos statuts pour éviter les refus du greffe. Un contrôle systématique de cohérence est effectué.
- Conservez soigneusement l'attestation de parution, à joindre au dossier M0 et utile pour vos démarches futures. Ce document pourra vous être réclamé par vos partenaires bancaires ou commerciaux.
- La publication doit intervenir dans le mois suivant la signature des statuts. Un dépassement de ce délai peut compliquer les démarches d'immatriculation.
- En cas d'erreur dans l'annonce, une annonce rectificative devra être publiée aux frais du déclarant, d'où l'importance de vérifier attentivement le texte avant validation.
FAQ : Annonce légale de création de SASU
Pourquoi publier une annonce légale lors de la création d'une SASU ?
La publication d'une annonce légale est une étape obligatoire pour rendre la création de la SASU opposable aux tiers. Elle garantit la transparence vis-à-vis des créanciers et permet l'immatriculation de la société au Registre du commerce et des sociétés (RCS).
Cette obligation de publicité remplit plusieurs fonctions essentielles : elle informe les acteurs économiques de la création d'une nouvelle entité juridique, elle permet aux tiers de vérifier l'identité des personnes habilitées à engager la société, et elle marque le point de départ de l'opposabilité des statuts aux tiers. Sans cette publicité, certains éléments des statuts ne pourraient être invoqués contre les personnes qui contractent avec la société.
L'annonce légale s'inscrit dans un dispositif plus large de publicité légale des sociétés, qui comprend également l'inscription au RCS et la tenue d'un dossier au greffe accessible au public. Ce système garantit la sécurité juridique des transactions commerciales en permettant à chacun de s'informer sur la situation régulière d'une société avant de contracter avec elle.
Comment choisir le journal dans lequel publier l'annonce légale de la SASU ?
Le journal doit être habilité dans le département du siège social. Les plateformes spécialisées comme lelegaliste.fr sélectionnent automatiquement un journal habilité et assurent la conformité de la publication.
L'habilitation des journaux et services en ligne est accordée par arrêté préfectoral après vérification de critères précis : régularité de parution, diffusion dans le département, respect des normes techniques. Chaque support habilité doit renouveler son agrément périodiquement.
Le choix entre un journal papier traditionnel et un service de presse en ligne agréé n'a aucune incidence sur la validité juridique de l'annonce. Les deux options offrent les mêmes garanties légales. Les services en ligne présentent toutefois des avantages pratiques : rapidité de publication, délivrance instantanée de l'attestation, archivage numérique sécurisé.
Si vous publiez directement auprès d'un journal, vérifiez systématiquement son habilitation en consultant la liste officielle disponible en préfecture ou sur les sites des greffes. Une publication dans un support non habilité serait juridiquement invalide et vous obligerait à republier l'annonce.
Puis-je rédiger moi-même l'annonce légale ou dois-je faire appel à un professionnel ?
Il est possible de rédiger l'annonce soi-même, à condition de respecter toutes les mentions légales obligatoires. Pour éviter un refus du greffe, un professionnel ou une plateforme spécialisée peut accompagner la rédaction.
La rédaction d'une annonce légale requiert une connaissance précise des exigences réglementaires. Chaque forme juridique a ses propres mentions obligatoires, et toute omission ou inexactitude peut entraîner un rejet du dossier d'immatriculation. Les erreurs les plus fréquentes concernent l'oubli de mentions obligatoires, les incohérences entre l'annonce et les statuts, ou encore une formulation imprécise de l'objet social.
Les plateformes spécialisées proposent des formulaires guidés qui reprennent automatiquement toutes les mentions obligatoires selon la forme juridique choisie. Ces outils intègrent des contrôles de cohérence qui limitent considérablement les risques d'erreur. Pour les configurations standard, ces solutions automatisées offrent un excellent rapport qualité-prix.
Pour les situations complexes (capital variable, clauses statutaires particulières, président personne morale, apports en nature importants), l'assistance d'un professionnel du droit peut s'avérer judicieuse. Un avocat ou un expert-comptable pourra vérifier la cohérence juridique de l'ensemble du dossier et anticiper d'éventuelles difficultés.
Quand faut-il publier l'annonce légale pour la création d'une SASU ?
La publication doit intervenir dans le mois suivant la signature des statuts. L'attestation de parution sera exigée pour l'immatriculation au RCS.
Ce délai d'un mois est un délai maximum qui doit être respecté pour que la constitution de la société soit régulière. En pratique, il est fortement conseillé de publier l'annonce le plus rapidement possible après la signature des statuts, idéalement dans les jours qui suivent. Cette célérité permet d'éviter tout risque d'oubli et d'accélérer le processus d'immatriculation.
Le point de départ du délai est la date de signature des statuts par l'associé unique. Cette date doit figurer sur les statuts et sera mentionnée dans l'annonce légale. Le dépassement du délai d'un mois n'empêche pas juridiquement la publication, mais peut compliquer les relations avec le greffe et allonger les délais de traitement du dossier.
L'attestation de parution est délivrée immédiatement après validation et paiement pour les services en ligne, tandis que les journaux papier peuvent nécessiter quelques jours de délai entre la commande et la parution effective. Ce facteur doit être pris en compte dans votre planning de création.
Que se passe-t-il après la publication de l'annonce légale ?
Le journal habilité délivre une attestation de parution. Vous devez ensuite joindre cette attestation au dossier d'immatriculation déposé au greffe. Une fois validée, la SASU obtient son numéro SIREN et peut commencer à exercer.
L'attestation de parution est un document officiel qui certifie que l'annonce a bien été publiée dans un support habilité. Ce document doit être conservé soigneusement car il constitue une pièce essentielle du dossier d'immatriculation. Certains greffes exigent l'original de l'attestation et refusent les copies.
Une fois le dossier complet déposé au greffe via le guichet unique des formalités, le greffe procède à un contrôle de conformité. Si le dossier est complet et conforme, l'immatriculation est prononcée et la SASU reçoit son numéro SIREN, son numéro RCS et son extrait K-bis. Ce document officiel atteste de l'existence légale de la société.
L'extrait K-bis sera ensuite indispensable pour toutes les démarches de la société : ouverture d'un compte bancaire professionnel, signature de contrats commerciaux, participation à des appels d'offres publics, etc. Il constitue la véritable carte d'identité de la société.
Après l'immatriculation, la SASU peut débuter son activité, émettre des factures, embaucher des salariés et accomplir tous les actes de la vie commerciale. La personnalité morale acquise lors de l'immatriculation permet à la société d'exister juridiquement de manière autonome, distincte de son associé unique.
Quelles sont les conséquences d'un oubli de publication d'annonce légale ?
Sans annonce légale, il est impossible d'immatriculer la société. La SASU n'existe donc pas juridiquement, ce qui bloque toutes les démarches administratives (compte bancaire, contrats, début d'activité).
L'absence d'annonce légale rend le dossier d'immatriculation incomplet et entraîne automatiquement son rejet par le greffe. Aucune dérogation n'est possible : l'attestation de parution figure parmi les pièces obligatoires listées par les textes réglementaires.
Tant que la société n'est pas immatriculée, elle ne dispose d'aucune personnalité juridique. Les actes accomplis en son nom avant l'immatriculation engagent personnellement et solidairement ceux qui les ont signés. Cette situation expose les fondateurs à des risques importants, notamment en cas de litige avec des fournisseurs ou de dettes contractées avant l'immatriculation.
L'impossibilité d'ouvrir un compte bancaire professionnel sans extrait K-bis paralyse totalement l'activité de la société. De même, aucun contrat commercial ne peut être valablement conclu au nom d'une société non immatriculée. Le retard d'immatriculation peut donc avoir des conséquences financières significatives, particulièrement si des opportunités commerciales sont perdues ou si des délais contractuels ne peuvent être respectés.
Pour régulariser la situation, il suffit de procéder à la publication de l'annonce légale et de compléter le dossier d'immatriculation. Mais ce délai supplémentaire peut être préjudiciable au démarrage de l'activité, d'où l'importance d'anticiper cette formalité dès le début du processus de création.
Peut-on modifier l'annonce légale après sa publication ?
Une annonce légale ne peut pas être modifiée après publication. En cas d'erreur, une annonce rectificative doit être publiée, entraînant des frais supplémentaires. Il est essentiel de vérifier le texte avant validation.
L'annonce légale, une fois publiée et parue dans le journal ou le service en ligne, devient définitive. Toute erreur ou omission constatée après publication nécessite la publication d'une annonce rectificative qui viendra compléter ou corriger l'annonce initiale. Cette nouvelle publication génère des frais supplémentaires identiques à ceux de la première annonce.
L'annonce rectificative doit mentionner expressément qu'elle vient corriger une annonce précédente, en indiquant la date et le support de la première publication. Elle doit préciser clairement les éléments erronés et leur version corrigée. Cette procédure permet de garantir la fiabilité de l'information publiée tout en conservant la traçabilité des modifications.
Pour éviter ces désagréments et surcoûts, il est impératif de vérifier minutieusement le texte de l'annonce avant de valider sa publication. Cette vérification doit porter sur plusieurs points : exactitude de toutes les mentions (dénomination, adresse, montants, noms propres), cohérence avec les statuts, présence de toutes les mentions obligatoires, absence de fautes d'orthographe.
Les plateformes spécialisées proposent généralement une étape de relecture et de validation avant la publication définitive. Profitez de cette opportunité pour vérifier attentivement chaque information. N'hésitez pas à faire relire l'annonce par une tierce personne qui pourra détecter des erreurs qui auraient pu vous échapper.
En cas d'erreur détectée par le greffe lors de l'examen du dossier d'immatriculation, vous devrez non seulement publier une annonce rectificative mais également déposer un nouveau dossier d'immatriculation, ce qui allonge considérablement les délais de création de votre SASU.
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